Bonjour les curieuses & les curieux ! On ne présente plus Cléopâtre, la plus célèbre des reines d’Égypte, ni sa mort théâtrale qui a inspiré bien des artistes. D’ailleurs son suicide est sans doute l’épisode de sa vie le plus représenté… Lumière sur quelques interprétations de la mort de Cléopâtre dans l’art de la peinture.
La mort de la reine Cléopâtre dans l’art de la peinture
On dénombre des milliers de représentations artistiques de Cléopâtre VII Thea Philopator (de son doux nom). Un sujet qui fascine toujours autant à travers les siècles. Sa vie tumultueuse et son destin tragique sont les ingrédients idéaux pour toute base d’un storytelling réussi. La littérature, le théâtre, l’opéra, le ballet, le cinéma, la sculpture et bien évidemment la peinture lui ont tous rendu hommage.
🎨 Pour commencer, la première œuvre dont j’aimerai vous parler est celle de Leonardo da Pistoia. J’ai pris en photo ce tableau (dans la sublime galerie de la Villa Borghese de Rome) lors d’un de mes séjours dans la cité éternelle. J’ai de suite été saisie par cette peinture, autant par sa mélancolie que par le sujet. Oui, car aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été fascinée par Cléopâtre. Je ne sais pas si c’est parce que petite j’étais subjuguée par Elizabeth Taylor (dans Ivanohé par exemple) que j’aime Cléôpatre. Ou, si c’est parce que j’aimais Cléôpatre que j’adore Liz Taylor ! Et comme dans l’esprit populaire elles sont devenues indissociables, cela me convient très bien.
5 peintures représentant la mort de Cléopâtre
Nous allons parcourir ensemble 5 oeuvres contant l’heure de sa mort et tenter de les analyser. Je ne suis ni artiste-peintre, ni professeur d’histoire de l’art ! De ce fait, mes interprétations sont bien entendu personnelles et purement subjectives ☺️. Libre à chacun de les déchiffrer comme il l’entend.
1. Le dernier souffle intensifié par le clair-obscur
Cette œuvre représente la mort sombre de Cléopâtre VII (oui car il y en a eu 6 autres avant elle !). La légende raconte qu’elle aurait mis fin à ses jours, en se faisant porter un panier de figues contenant un serpent venimeux.
Ainsi, le peintre a choisi de figer cet instant fatiquide où le serpent mord sa victime, en jouant sur le clair–obscur. En effet, l’animal semble sortir des ténèbres de l’arrière-plan, s’enroulant doucement sur la peau lumineuse de Cléopâtre. De plus, son visage partiellement obscurci par la pénombre, nous annonce que sa vie la quitte peu à peu. Enfin, sa couronne à peine visible indique que la reine est en train de s’éteindre.
Ce tableau est dans un recoin de la salle Aurora (on ne peut le photographier de face), et je me souviens qu’il m’a saisi de par la tension grandissante qui naît derrière la reine, et qui l’envahit. Et puis, il dénote face aux autres oeuvres aux couleurs chatoyantes de la collection impressionnante de la Villa Borghese !
Cleopatra – Leonardo Grazia dit Leonardo da Pistoia (1503 – 1548) – Huile sur ardoise, 81 x 56 cm – Villa Boerghese, Salle Aurora (salle 15) à Rome [ La mort de Cléopâtre dans l’art de la peinture ]
Le mythe mortel cléopâtrien
Cléopâtre avait 39 ans le jour de sa mort (on pense que cela s’est produit à Alexandrie, entre le 10 et 12 août 30 av. J.-C.). Beaucoup d’historiens n’écartent pas la thèse du suicide, qui était très répandu dans la culture gréco-romaine, et même un signe de bravoure (comme Marc-Antoine qui est mort dit-on « en romain » en se transperçant lui-même de son glaive).
👑 La mort de la dernière reine d’Égypte a donc pris un caractère héroïque (en restant maître de sa mort afin de ne pas devenir la captive de son ennemi, Octave), tragique (la mise en scène autour du fameux serpent) et bien sûr romantique (suivre son grand amour Marc-Antoine dans la mort).
2. La brutalité romanesque du chagrin
Ce tableau où figure une Cléopâtre en souffrance, fait écho selon moi, à l’épisode certainement le plus douloureux de sa vie : la défaite d’Actium et par causalité, la mort de Marc-Antoine.
On sait que suite à la victoire d’Octave, une rumeur toute bidon circulait pour annoncer la mort de Cléopâtre. Marc-Antoine alors inconsolable, se transperça de son glaive. La reine pleura son amant sur sa dépouille, et c’est à ce moment là, que germa sans doute, son stratagème pour se donner la mort. Cela ne vous rappelle rien ? Ça sent un peu Roméo et Juju par ici…
Cléopâtre est représentée agonisante, la tête en arrière, la bouche gémissante, essayant tant bien que mal de repousser son agresseur. Au fond, elle ne semble pas vouloir accueillir la mort. Le serpent est quant à lui, un vrai protagoniste de l’oeuvre (souvent anecdotique et mis au second plan). Sa tête travaillée, ses crocs ensanglantés et sa couleur d’un noir profond décuplent son agressivité et la puissance de la morsure.
Enfin, l’usage expressif de la matière et les nombreux empâtements accentuent cette ambiance chaotique et violente.
Cléopâtre se donnant la mort – Claude Vignon (1645) – Huile sur toile, 95 x 81,5 cm – Musée des beaux arts de Rennes [ La mort de Cléopâtre dans l’art de la peinture ]
Cléopâtre, un idéalisation du Féminin
Un portrait de femme fatale
Dans l’imaginaire collectif, Cléopâtre est un sex-symbol, qui manipule par sa sensualité. C’est en partie dû à la propagande diffamatoire faite par ses opposants romains, qui qualifiaient « l’Égyptienne » de « regina meretrix » (prostituée couronnée). Une façon bien pratique de dépeindre une femme qui a su, disons-le, s’imposer dans un monde régit par des hommes. Ainsi, les textes anciens écrits par des historiens romains manquent d’objectivité et ont façonné cette image de mante religieuse.
On peut ajouter à cela, sa condition de reine, qui la classe à la pointe en matière de santé, de cosmétiques, de garde-robe et de bijoux ! Les artifices combinés à son intellect aiguisé en font une femme qu’on ne croisait pas à chaque coin de rue ! Une femme qui marque donc les esprits.
Qui plus est, elle était au sommet du pouvoir, et la puissance a quelque chose de très attrayant (encore aujourd’hui : les chefs d’états sont rarement mariés à des boudins…) !
Une beauté contestée
L’étude de pièces de monnaies frappées avec son portrait, ont poussé les archéologues à s’interroger sur la réalité de son physique. En effet, la numismatique (l’étude des monnaies et médailles) est une science souvent fiable car elle se base sur des représentations effectuées lors du vivant des modèles.
L’analyse de ces pièces atteste d’un nez prononcé, de traits plutôt grossiers, d’un menton pointu… Un physique plutôt banal. Alors, non elle n’était certainement pas moche mais ce n’était sans doute pas la perfection incarnée ! Le questionnement sur son esthétisme permet de mieux interpréter les textes la dépeignant, en traduisant son « charme fascinant » par certainement du magnétisme, de la prestance, de la maîtrise de l’art oratoire et linguistique, et tout simplement d’une tête bien faite et bien pleine (points mis au second plan dans les qualités recherchées chez une femme à l’époque).
3. Un éclat fané entre lassitude et solitude
Ce tableau met en exergue le buste dénudé de la reine (le point le plus lumineux de la toile). L’oeil est ainsi instinctivement attiré par sa poitrine pour dévier vers l’aspic prenant au piège son avant-bras. Sa posture cambrée et sa bouche entrouverte évoque un sentiment d’exaltation (complaisance à l’idée de duper Octave ou bonheur de retrouver Antoine ?).
Le fond noir de la toile et les fleurs indiquent qu’elle est dans son mausolée où elle s’était retirée pour se donner la mort. Même dans ses derniers instants elle gardera les attributs d’un pharaon : sa robe somptueuse brodée d’or et la coiffe-Némès surplombée de l’uræus (le cobra royal qui protège contre les ennemis). Ironie du sort, le cobra ne la protègera pas face à son semblable…
Enfin, (et c’est sans doute ce que je préfère dans la toile) son visage est pour une fois terne et disgracieux avec un nez prononcé. Elle apparaît comme une femme vieillissante, cernée et bien en chair (rappelons qu’elle avait alors 39 ans). C’est pourquoi, le rouge vif des fleurs contraste parfaitement avec l’idée que ses charmes se fanent et l’abandonnent.
La Mort de Cléopâtre– Gyula Benczúr (1911) – Huile sur toile, 100 x 69 cm – Musée Déri [ La mort de Cléopâtre dans l’art de la peinture ]
Une légende occidentalisée
Une érotisation assumée
On retrouve peu de représentations romaines de sa mort. A contrario, les œuvres d’art médiévales, de la Renaissance, baroques et modernes abondent.
Selon les époques, Cléopâtre n’est pas toujours représentée de la même manière. Par exemple au XVIIe siècle où le style baroque est en plein essor, on retrouve des couleurs vives et contrastées. Ainsi qu’une occidentalisation des traits et vêtements. Notons également qu’au XIXe siècle, l’Orient fascine et les peintres ont soif d’exotisme. Ils idéalisent l’Égypte antique en s’éloignant parfois de la vérité historique.
Le mouvement artistique en vogue lors de la création de l’oeuvre, influe donc sur son esthétisme. De plus, les critères de beauté de chaque époque et les codes de séduction s’ajoutent aux aléas de sa représentation.
Aussi, sa nudité est peu à peu accentuée, jonglant entre inaccessibilité (le sein apparent évoquant la pureté de la mère nourricière) et érotisme (le sein comme symbole scandaleux de convoitise et de désir). La représentation successive de sa chair dénudée en fait un symbole de luxure et figure emblématique de la débauche orientale.
Une rédemption par la mort
La mise en scène de Cléopâtre acceptant sa défaite et se donnant la mort, a une volonté de la présenter en pécheresse expiant ses péchés. Puisque c’est bien connu, l’accès à la vertu passe par le sacrifice de soi. Ainsi, elle est citée dans « La Divine Comédie » de Dante où le poète italien croise dans différents lieux des personnages mythologiques. Devinez qui il croise en Enfer ? Notre amie Cléo ! On la retrouve également dépréciée par Boccace dans une satire misogyne qui la traite même de « putain des rois d’Orient ».
Le péché originel provoqué par Eve lui collera à la peau, porte-étendard d’une suprématie masculine véhiculée dans la culture judéo-chrétienne. Cette crainte anxiogène de la liberté sexuelle de la femme se matérialise par des représentations alliant nudité et douleur (scènes de martyrs ou de suicidés).
4. L’acceptation passive de la mort
Ce tableau oscille entre candeur et résignation. Ce qui frappe c’est l’apparente blancheur de la peau de Cléopâtre, la blondeur de ses cheveux, le rose poudré de ses pommettes et du téton qui s’harmonisent avec le drapé de sa tunique.
On sait que Cléopâtre était macédonienne, et descendait d’un général d’Alexandre le Grand. D’ailleurs, sa langue maternelle était le grec. Fille du pharaon Ptolémée XII et probablement d’une concubine égyptienne, il est plausible qu’elle ait été châtain clair !
Sa robe est ornée d’un mascaron à tête de lion. Fait satirique quand on sait que ces ornements avaient pour fonction première d’éloigner le « mauvais oeil ». Ses deux mains pointent vers son sein-offrande d’une rondeur parfaite (l’une approchant le serpent, l’autre soulevant sa tenue).
Tout dans ses gestes, sa posture, son regard baissé évoque sa résilience. L’oeuvre est complètement occidentalisée, et je dirai même christianisée. On peut y lire le châtiment sans échappatoire d’une vie de péchés.
Cléopâtre – Atelier de Michele Tosini dit Michele di Ridolfo del Ghirlandaio (vers 1560) – Huile sur bois de hêtre, 42 x 31 cm – MAH Musée d’art et d’histoire. Ville de Genève. Don de Walther Fol, 1871 [ La mort de Cléopâtre dans l’art de la peinture ]
Le mystère autour des véritables raisons de la mort de Cléopâtre
🐍 Le serpent ?
Les textes anciens racontent que le serpent (plutôt un Cobra égyptien qu’une vipère aspic, car celle-ci est une espèce d’origine européenne) l’aurait mordu ainsi que deux de ses servantes (Charmion & Iras). Or, on sait aujourd’hui qu’il est très rare qu’un serpent morde plusieurs fois de suite. De plus, s’il le fait, il n’y aura plus assez de venin dans ses morsures pour tuer plusieurs humains. Enfin, il aurait été difficile de dissimuler un gros serpent dans un panier de fruits et à l’insu des gardes romains.
Comme l’a écrit l’auteur Stacy Schiff : « Cléopâtre n’était pas le genre de personne à prendre des risques sur un mode de suicide aussi peu fiable qu’un serpent ».
🧪 Le poison ?
Ce mode opératoire était répandu à l’antiquité, et on sait que Cléopâtre avait une bonne connaissance en matière de philtres et de potions. On raconte même qu’elle avait toujours sur elle une épingle à cheveux empoissonnée. Cependant, celle-ci aurait été trop petite pour contenir de quoi tuer trois personnes. Certains penchent plutôt pour une pommade toxique, ne laissant pas de traces. Enfin, les différents poisons éventuellement utilisés, pouvaient mettre plusieurs heures à être fatal et il est peu probable que la reine est orchestrée une mort aussi lente.
🔪 Le meurtre ?
D’autres historiens explorent cette piste, en affirmant qu’Octave (devenu l’empereur Auguste par la suite) aurait maquillé son assassinat en suicide. En effet, n’étant pas réceptif aux charmes de l’égyptienne et connaissant son habileté politique, il aurait préféré revenir triomphant à Rome sans s’encombrer d’une captive bien trop imposante. C’est pourquoi, son rival romain, lui aurait peut-être proposé de choisir la méthode de sa mort. Ainsi, il se dédouanait de l’image de meurtrier et faisait passer l’acte de la reine pour de la lâcheté face à son peuple abandonné.
En définitif, on peut supposer pendant des heures et refaire l’histoire… Ce qu’on peut affirmer c’est que sa mort, a tout les atours d’une tragédie qui fait pleurer dans les chaumières !
5. Une mise en scène ritualisée
Ce tableau se veut une restitution fidèle de l’intérieur oriental de la reine, avec un mobilier égyptien de l’époque et de nombreux symboles (statue d’Isis, croix de vie, hiéroglyphes, tapis persan…). Même la corbeille de figues est présente ! Mais fait étonnant : pas de serpent ?
L’artiste nous dépeint une Cléopâtre gisant sur son lit d’apparat, dénudée jusqu’au genoux. Il est trop tard, elle est déjà plongée dans son dernier sommeil. La pâleur de son corps crée un puit de lumière central accentuant la plénitude de son visage. Elle est entourée de deux fidèles servantes, l’une effondrée à son chevet, l’autre veillant sur elle et redressant son diadème. Leur teint bronzé contraste avec l’éclatante blancheur de celui de la reine.
L’horizontalité de son corps équilibre la toile et la partage en deux. Au premier plan, son bras inerte pointant vers le panier de figues. Cela rappelle tout le rituel qui a précédé le suicide, à savoir comme le rapporte Plutarque : un long bain au lait d’ânesse (la blancheur du lait expliquant peut-être celle de sa peau) et un dernier repas copieux. En arrière-plan, sortant de l’obscurité, des soldats romains à peine perceptibles.
L’apparente sexualisation morbide de la scène se mêle à la sérénité de la souveraine qui s’est retirée avec dignité.
La mort de Cléopâtre – Jean-André Rixens (1874) – Huile sur toile, 200 × 290 cm – Musée des Augustins de Toulouse [ La mort de Cléopâtre dans l’art de la peinture ]
Le serpent comme iconographie majeure
La postérité
Rien ne permet de confirmer la façon dont Cléopâtre est morte, car son corps fut retrouvé sans marque de morsure ou signe d’empoisonnement. Aucun serpent ne fut identifié sur les lieux non plus. Certains parlent seulement de deux légers points visibles sur son bras. C’est ce que retenu Octave, qui fit entrer ce symbole dans la légende, en présentant (lors de sa procession triomphante à Rome) une statue à l’effigie de Cléopâtre, dont le bras était enroulé d’un serpent.
Juste avant de se donner la mort, Cléopâtre aurait fait porter un message, implorant Octave de la laisser reposer pour l’éternité auprès de son amour, Marc-Antoine. On sait qu’Octave leur accorda des funérailles officielles et accéda à sa requête. Cependant, l’emplacement exacte de leur mausolée reste un mystère.
Représentations médiévales de Cléopâtre facilement identifiables avec la présence d’un ou plusieurs serpents.
La mort de Cléopâtre dans l’art de la peinture
👉 Pour conclure, la mort de Cléopâtre aura fait couler beaucoup d’encre, comme tout bon mélodrame qui se respecte ! Sa disparition engloutie avec elle la domination ptolémaïque sur l’Égypte antique et la fin de la période hellénistique.
Sa mort devient alors un sujet de taille pour les artistes à travers les siècles. Ainsi, ils s’approprient son histoire en y associant nombre d’interprétations philosophiques et symboliques. Enfin, la richesse et la diversité de ses représentations, témoignent d’une fascination inépuisable pour la femme la plus célèbre de l’Antiquité.
— Merci pour votre visite et merci d’avoir était curieuse / curieux —
Explorez, souriez et cultivez votre curiosité !
Sources « La mort de Cléopâtre dans l’art de la peinture »
- « Les derniers jours des reines » de Jean Sévillia et Jean-Christophe Buisson
- « Cléopâtre dans le miroir de l’art occidental » – Philippe Boyer, Pierre Murat, Jean-Luc Nancy, Jean-Louis Schefer, Collectif
- Cléopâtre, jugée par le christianisme
- La mort de Cléopâtre VII
- « Cléopâtre, idées reçues sur la reine fatale » Par Véronique Laroche-Signorile
- Analyse de la peinture de Jean-André Rixens – La Mort de Cléopâtre
- « La chair et ses frontières » de Marion Beaufils
- « Cléopâtre : de l’Histoire à la légende » Par Emilie Polak
- « SPLENDEURS D’ITALIE – La peinture sur pierre à la Renaissance » – Anne-Laure Collomb
- « Why Cleopatra Probably Didn’t Kill Herself With A Snake » par Hilary Hanson
- « Cléopâtre, le dernier pharaon – Beauté légendaire et cheffe d’État hors normes » par Isabelle Burkhalter
- « 30 août 30 av. J.-C. : suicide de Cléopâtre » par Margaux d’Adhémar
Crédits photos |
1. Cleopatra – Leonardo da Pistoia | 2. Cléopâtre se donnant la mort – Claude Vignon | 3. La Mort de Cléopâtre- Gyula Benczúr | 4. Cléopâtre – Atelier de Michele Tosini | 5. La mort de Cléopâtre – Jean-André Rixens | 6. La tombe de Cléopâtre & Marc-Antoine – Illustration miniature de Maître Boucicaut – Manuscrit enluminé « Des cas de nobles hommes et femmes » de Giovanni Boccaccio (1409) | 7. Le Banquet de Cléopâtre et Antoine- Gravure sur bois de Giovanni Boccaccio (1479) de De mulieribus Claris |
— La mort de Cléopâtre dans l’art de la peinture —
1 commentaire
cleopatra
20 septembre 2022 à 14 h 43 minTrès bel article
.
Agréable a lire. super interessant